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> Adaptation du régime alimentaire au moment de la stérilisation : chien vs chat

Laurence YAGUIYAN-COLLIARD
Madeleine Vet

I- Introduction

L’absence d’hormones sexuelles suite à la stérilisation a des impacts métaboliques chez le chien et le chat et ce, quel que soit son âge. La stérilisation étant majoritairement une opération de convenance, il appartient aux vétérinaires de prévenir les conséquences potentielles, qui ne sont pas une fatalité.

II- Les conséquences de la stérilisation

Nutritionnellement, la stérilisation constitue un risque majeur d’obésité et son cortège de conséquences directes (l’obésité est une maladie chronique) et indirectes (l’obésité aggrave les autres affections).

Dans les deux espèces, quand la stérilisation est effectuée précocement pendant la croissance, en particulier chez les animaux de grand format, tout excès alimentaire augmente les risques d’affections ostéoarticulaires qui pourront nuire au bien-être et à la qualité de vie de l’animal sur le long terme.

1. Chez le chat

Chez le chat, une augmentation rapide de la prise alimentaire spontanée suit la stérilisation et s’accompagne d’une prise de poids également rapide. Même s’il y a une normalisation de cette prise alimentaire à moyen terme, elle ne s’ajuste pas à la diminution du besoin énergétique accompagnant la stérilisation. Une restriction énergétique est donc nécessaire rapidement après, voire même avant la stérilisation en prévention. Le mode d’alimentation « à volonté » est également à proscrire en première intention.

2. Chez le chien

La stérilisation ne semble pas affecter la prise alimentaire chez le chien, quel que soit son âge. En revanche, comme chez le chat, le chien stérilisé ne diminue pas son ingéré énergétique comme cela est nécessaire. L’alimentation à volonté est donc fortement déconseillée.

III- Adaptations nutritionnelles

Les équations de calcul du besoin énergétique du chat et du chien sont multiples et parfois très différentes. Elles ne doivent donc constituer qu’une base de travail qui sera adaptée en fonction de l’évolution du poids et du score corporel de l’animal.

La diminution de l’apport énergétique, quel que soit l’âge de la stérilisation, se situe classiquement entre 15 et 30%. Une adaptation de la nourriture visant à baisser uniquement l’apport calorique, tout en maintenant les autres nutriments, et en conservant un volume de ration acceptable par tous est préconisée.

En première intention, et pour les deux espèces, changer l’aliment pour un autre « light » (ou « neutered » ou « sterilised ») et adapté au stade physiologique est une solution pratique. Des précautions sont cependant à prendre : il faut garder la même gamme de la même marque pour que la réduction calorique de minimum 15% soit vraie et cela n’exclut aucunement le suivi du poids pendant 6 mois post chirurgie. Avant tout changement de marque ou de gamme, il faut vérifier la densité calorique de l’aliment.

La ration quotidienne est calculée, pesée et distribuée soit en libre-service, soit répartie en repas (dispositifs ludiques, gamelle « anti-glouton ») ou soit à l’aide d’un système automatique. Pour rappel, un gobelet doseur ou pire la « poignée-mesure » ne sont pas précis. Le coût d’une balance de cuisine est faible et le temps nécessaire à la pesée de la quantité de croquettes (ou des ingrédients frais) une fois par jour est infime.

IV- Que faut-il surveiller ?

Pour les chiots et chatons, la surveillance de l’état corporel se fait dès la première consultation à la clinique et un surpoids est facilement corrigé en début de croissance.

Le chiot ou le chaton grandit et donc prend du poids, comment savoir s’il grossit trop ? Il faut suivre la courbe de croissance (il existe des courbes disponibles, à titre indicatif) et surveiller l’état corporel : le jeune animal doit grandir mince et chez le chaton une surveillance particulière du développement de la poche graisseuse inguinale est intéressante. La régularité de l’évaluation permet d’ajuster l’apport alimentaire à la prise de poids.

Il est nécessaire d’alerter les propriétaires et de les convaincre que la prise excessive de poids après la stérilisation n’est pas une fatalité. Une pesée mensuelle chez le chiot/chien et bimensuelle chez le chaton/chat, associée à une évaluation régulière du score corporel semble une bonne pratique et permet de réagir rapidement en cas d’écart de poids.

V- Conclusion

La prévention est au cœur de l’accompagnement post-stérilisation, quel que soit l’âge prévu pour la stérilisation. L’impact sur l’alimentation est majeur mais par un changement alimentaire raisonné, une pesée régulière et une surveillance de l’état corporel, il est possible de prévenir l'obésité et ses conséquences.

Bibliographie

  1. Belsito KR et al. (2009) Impact of ovariohysterectomy and food intake on body composition, physical activity, and adipose gene expression in cats. J Anim Sci. Feb;87(2): 594-602.
  2. Bermingham EN, Thomas DG, Cave NJ, Morris PJ, Butterwick RF, German AJ. Energy requirements of adult dogs: a meta-analysis. PLoS One. 2014 Oct 14;9(10):e109681.
  3. Hart L.A. et al. (2023) Decision-Making on Recommended Age of Spay/Neuter for a Specific Dog: General Principles and Cultural Complexities. Vet Clin North Am Small Anim Pract. Jun 15: S0195-5616(23)00078-5.
  4. Salt C. et al. (2023) Comparison of growth in neutered Domestic Shorthair kittens with growth in sexually-intact cats. PLoS One. Mar 15;18(3): e0283016.
Pas de conflit d'intérêt déclaré.

> Gérer un nouveau né orphelin : comportement/nourrir/maitriser la croissance

Françoise LEMOINE
Anirepro Atlantia

I- Introduction

Se substituer à une mère ne saurait se résumer à donner le biberon. Les espèces canine et féline sont nidicoles. Dans les premiers jours, la chienne est nourrit ses chiots en stimulant la tétée et de maintient la chaleur, en restant dans le nid (Scott, 1957, Freak, 1962; Rheingold, 1963;  Foyer et al, 2016). Enfin, elle assure une fonction de protection contre les dangers, d’importance limitée en situation d’élevage (Bleicher, 1962 et Pal, 2005). Les nouveaux-nés sont relativement incapables de se déplacer et dépendent fortement des soins parentaux, notamment pour la nourriture et de la protection, pendant les premières étapes de leur vie. Les particularités physiologiques du nouveau-né nécessitent une prise en charge adaptée. L’alimentation (composition, rythme et mode de distribution), le respect des conditions environnementales (température, hygrométrie, hygiène, confort et enrichissement), les gestes de nursing maîtrisés sont les conditions s qua non de la survie et d'un bon développement des chiots/chatons. En aucun cas, la gestion par l’homme ne saurait remplacer celle d’une mère chatte ou chienne. Si cela est possible l’adoption par une lice  (attention au risque infectieux si changement d’élevage) ou le maintien même partiel avec la mère malade est recommandé.

II- Comportement

Le chiot/chaton passe 90% de son temps à dormir. Son système nerveux est immature mais dès la naissance, il possède quelques réflexes innés :

  • le réflexe de fouissement qui, par thermotactisme positif, lui permet retrouver la mamelle mais aussi de maintenir sa température par contact ;
  • le réflexe de pétrissement qui stimule la sécrétion lactée ;
  • les réflexes « alimentaires » que sont le réflexe labial déclenché lors d’une stimulation tactile des lèvres du chiot, le réflexe de succion déclenché lorsqu’une tétine ou un doigt, entre en contact avec le palais ou la langue, et le réflexe de déglutition lié à la présence de liquides au niveau du palais ;
  • le réflexe périnéal qui permet l’élimination après léchage maternel du ventre et de la zone périnéale ;
  • le réflexe de soutien qui donne au chiot la capacité de tenir sur ses membres; il apparaît entre le sixième et le dixième jour au niveau des membres antérieurs, puis entre le onzième et le quinzième jour au niveau des membres postérieurs.

Le nouveau-né est capable de vocaliser (gémissements) pour signaler à la chienne ses besoins comme le fait d’avoir faim, froid ou être blessé (Fredericson, 1952). Des pleurs interrompus de plus de 20 minutes, toute absence de prise de poids ou pire une perte sont les premiers témoins d’un malaise. Ils nécessitent un examen clinique complet de l’ensemble des chiots et de la mère.

Les conditions environnementales doivent permettre au nouveau-né de pouvoir exprimer tous ses besoins mais aussi de permettre le développement nerveux et comportemental.

1. (Re)créer un environnement confortable

Les nouveau-nés sont placés dans une zone restreinte de la caisse de mise-bas au moins les premiers jours et toujours dans la maternité. Les règles de base de gestation du nid (hygiène, désinfection,…) sont bien évidemment respectées mais ne sauraient suffire. Une attention renforcée doit être portée à la température du nid.(Pereira 2022) Des zones de réconfort (peluches lavables, serviettes enroulées,…) permettant l’enfouissement sont installées. L’utilisation de phéromones ( Adaptyl,Feliway) est possible.

2. Nourrir

a) importance de la prise colostrale

Le système immunitaire du nouveau-né est immature. Les anticorps qui vont lui permettre de se défendre sont apportés par le lait maternel. Le lait produit en début de lactation (appelé colostrum) est particulièrement riche en anticorps. Or l’intestin ne peut les absorber que durant les 24 à 48 premières heures. Tout chiot/chaton qui ne prend pas ou peu de ce lait est plus fragile aux infections. En l’absence de la mère, un colostrum de remplacement suffisamment riche en énergie et en Ig G est distribué. Une alternative est l’utilisation de colostrum congelé produit par une femelle de l’élevage. Il peut  être conservé jusqu’à un an. Attention, la décongélation doit être contrôlée et réalisée à 37°C (type chauffe biberon), en aucun cas au four micro-ondes (destruction des anticorps (Chastant-Maillard, 2020).

b) Alimentation

  • Avec quoi ?

Les laits de substitution du commerce ont des qualités nutritionnelles supérieures aux préparations ménagères et sont d’un emploi plus facile. Ils sont également à préférer aux laits de ruminants (qu’il s’agisse de chèvre, brebis ou vache) qui sont insuffisamment énergétiques et très pauvres en EPA-DHA. La teneur en glucides dont l’amidon ne doit pas être excessive surtout chez le chaton. Le substitut colostral partiel (PuppyProTech) reste intéressant après la fermeture de la barrière intestinale car il présente une forte densité énergétique avec un sucre facilement digestible (maltodextrine) et les anticorps apportés restant dans la lumière intestinale permettent de piéger les agents pathogènes et de limiter leur réplication. Ils sont une excellente source d’acides aminés.

  • Comment ?

Plusieurs techniques sont possibles :

    • la prise station de nourrissage ;
    • le biberonnage (biberon, tétine magique, éponge) ;
    • le sondage oro-gastrique  (Chastant-Maillard 2020).
  • Quand ?

Préalable : En aucun cas, un animal hypotherme doit être nourri avec du lait.

Le chiot/chaton est alimenté toutes les 2 à 3 heures les premiers jours puis toutes les 3-4 h le deuxième  et toutes les 4 heures (6 la nuit) la 3e semaine.

  • Quelle quantité ?

Le volume de l’estomac, soit 40ml/kg de chiot. La quantité maximale à administrer est de 4ml/100g chez le chiot et 2 à 3 ml chez le chaton. Au-delà, il existe un risque de vomissement ou de coliques. On appréciera l’appétit du chiot et on modulera en fonction son « ardeur à la tétine ».

Règle simple : le nouveau-né doit boire 20% de son poids et prendre 5 à 10% de son poids par jour.

  • Besoin énergétique :

La première semaine il est estimé à 290 kcal/kg/j pour descendre à 200 Kcal/kg/j la quatrième. La couverture des besoins dans être contrôlée et tout comme la compatibilité entre volume administré et volume stomacal.

3. Hygiène du nouveau-né

Après chaque repas, il faudra lui stimuler le périnée avec un linge très doux, humide et tiède pour faciliter l’élimination des urines ainsi que la défécation. Une toilette plus globale est parfois nécessaire (notamment en cas de diarrhée).

4. Surveillance de la croissance

Le poids de chaque petit doit être contrôlé tous les jours. Ainsi, une perte ou stagnation de poids sera repérée immédiatement.

Chez le chiot, le poids de naissance doit effectivement être retrouvé en 48h post partum ; à 10 jours, le poids doit avoir doublé et quadruplé en un mois. Le gain de poids quotidien est compris entre 2 et 3 g par kg poids adulte. Il existe désormais des courbes par races. Toute perte de poids demande a minima une surveillance accrue, voire une consultation vétérinaire. Le chaton doit prendre 10 g entre J0 et J2 puis 10-15 g/j jusqu’à J21;

Conclusion

Gérer un nouveau-né orphelin est un véritable travail chronophage et délicat, d’autant plus lorsque l’animal est malade et hospitalisé. Toute erreur est souvent fatale. La connaissance non seulement par l’éleveur mais aussi par toute l’équipe vétérinaire est primordiale.

  1. Pereira, K.H.N.P.; Fuchs,K.d.M.; Corrêa, J.V.; Chiacchio, S.B.;Lourenço, M.L.G. Neonatology:
  2. Topics on Puppies and Kittens Neonatal Management to ImproveNeonatal Outcome. Animals 2022, 12,3426. https://doi.org/10.3390/ani12233426
  3. Chastant-Maillard S., Mila H., Grellet A. Les solutions alternatives au colostrum canin ou félin. Le Point Vétérinaire. 2020, Volume 407-408, Pages 30-33
  4. Foyer P, Wilsson E, Jensen P (2016). Levels of maternal care in dogs affect adult offspring temperament. Sci. Rep. 2016, 6 p. 19253
  5. Fredericson, E (1952). Perceptual homeostasis and distress vocalization in puppies. Journal of Personality, 20, v.4, pp. 472-477
  6. Rheingold H.L., 1963. Maternal behaviour in the dog. In: Rheingold,H.L. (Ed.), Maternal Behavior in Mammals. Wiley, New York, pp.169-202
  7. Scott, J. P. (1958). Critical Periods in the development of social behavior in puppies. Psychosom. Med. 20, 42–54. doi:10.1097/00006842-195801000-00005
Pas de conflit d'intérêt déclaré.

> Modalités du sevrage et prévention des troubles liés à l'alimentation

Nathalie PRIYMENKO
ENVT
Toulouse France

Chez les carnivores domestiques, le sevrage, c’est-à-dire l’arrêt de l'alimentation lactée naturelle ou artificielle, a pour but de pallier l’insuffisance de la production laitière de la mère et préparer PROGRESSIVEMENT les jeunes à ingérer les aliments composés complets des adultes. Ce sevrage peut être plus ou moins précoce mais, sur un plan de la physiologie digestive il est plus aisé si les chiots et/ou les chatons sont relativement âgés. 

En effet, le nouveau-né nait, par exemple, avec l’équipement enzymatique qui lui permet de digérer le lait (constitué de lactose, donc nécessité d’une lactase, de protéines et de lipides très digestes) et doit acquérir progressivement des capacités enzymatiques d'adulte (amylase, protéases, lipases) pour digérer des aliments composés du commerce.

Le sevrage peut démarrer vers trois semaines d’âge chez le chien et le chaton et, surtout chez le chien, la mère donne le signal en régurgitant son repas pour le donner à ses chiots (chez le loup, c’est plus tard, 8-10 semaines). La mère peut être pressée de sevrer car les petits la blessent avec les griffes et leurs dents, ou peut avoir une portée très nombreuse. Depuis la naissance, la chienne est passée d’une distribution couchée à assise puis debout.

Outre la mise en place progressive des enzymes de la digestion (et surtout de l’amylase), il faut noter que le chiot et le chaton naissent avec une motricité de leur tube digestif très immature. Aussi, il faut que l’estomac puisse recevoir ces nouveaux aliments, en assurer une dégradation physique suffisante pour qu’ils puissent passer le pylore, puis assurer le transit intestinal puis colique, enfin, l’excrétion des parties non digérées dans les selles. Donner de la viande à 15 jours, même hachée, risque d’entrainer la mort de l’animal qui conserve cette viande dans son estomac et peut ainsi mourir de faim l’estomac plein.

En parallèle, le microbiote des animaux démarre sa transition : d’un microbiote dominé par les Firmicutes dès 48h d’âge (très peu de lactobacilles par rapport à d’autres espèces animales), les chiots hébergent vers trois semaines principalement un mélange Bactéroïdes/Fusobacteria et Firmicutes (Guard et al., 2017). L’immunité se met en place aussi très progressivement (Day, 2007).

Habituellement, les éleveurs débutent le sevrage vers trois semaines. Pour des raisons de commodité, il est fréquent qu’ils utilisent des croquettes "chiot ou chaton", soit entières (mises à la disposition en libre-service pour les chatons), ou broyées ou trempées pour assurer un repas complet pour la portée. Le sevrage se poursuit ensuite en substituant un repas supplémentaire tous les trois jours, jusqu’à quatre repas. La mère continue à être présente avec ses chiots pour assurer leur éducation et le sevrage réel n’aura lieu, in fine, qu’au départ des chiots. Cette manière de procéder, très pratique, a un inconvénient majeur : celui de distribuer très tôt, vers trois semaines, des repas contenant beaucoup d’amidon puisque les croquettes en contiennent par nature plus de 20% de leur matière sèche.

Des travaux récents ont d’ailleurs fait le lien entre l’apport d’amidon chez les jeunes chiens et le risque d’entéropathie chronique à l’âge adulte : Vuori et al. (2023) montre que le risque d’entéropathie augmente lorsque les chiots consomment des croquettes et/ou des cuirs (os en peau, par exemple) pendant leur croissance, par rapport à des chiots qui consomment de la viande avec os et cartilage et/ou des restes de table. Cette équipe avait déjà rapporté un lien entre entéropathie chronique et atopie, vs alimentation riche en glucides en période de sevrage (Hemida et al., 2020 et 2021).

Par conséquent, la nature des aliments à employer avant l'âge de 5 semaines se pose. Doit-on revenir à des méthodes plus anciennes utilisant des matières premières comme le fromage blanc, le fromage rappé, la viande lors de sevrage précoce (3 semaines), même si certains repas ne sont pas équilibrés ? Comment introduire l’amidon (croquettes) et quand ?

Il faut garder à l’esprit que la qualité sanitaire des matières premières utilisées doit être excellente, les jeunes étant particulièrement peu armés face à ce risque (Morley et al., 2006).

Certains nutriments peuvent avoir un intérêt supplémentaire au cours du sevrage comme l’utilisation de régimes alimentaires enrichis en acide docosahexaénoïque, en prébiotiques, en colostrum et en probiotiques pour favoriser la croissance et le développement d’un tractus gastro-intestinal, d’un microbiote et d’un système immunitaire sains chez les chiots et les chatons (Greco, 2014). 

Bibliographie

  1. Day MJ. Immune system development in the dog and cat. J Comp Pathol 2007;137 Suppl 1:S10-15.
  2. Greco DS (2014) Pediatric nutrition. Vet Clin Small Anim. http://dx.doi.org/10.1016/j.cvsm.2013.11.001
  3. Guard BC, Mila H, Steiner JM, Mariani C, Suchodolski JS, Chastant-Maillard S (2017) Characterization of the fecal microbiome during neonatal and early pediatric development in puppies. PLoS ONE 12(4): e0175718. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0175718
  4. Hemida M, Vuori KA, Moore R, Anturaniemi J, Hielm-Björkman A (2021) Early Life Modifiable Exposures and Their Association With Owner Reported Inflammatory Bowel Disease Symptoms in Adult Dogs. Front Vet Sci. 2021 8:552350. doi: 10.3389/fvets.2021.552350. PMID: 33598486; PMCID: PMC7882719.
  5. Hemida M, Vuori KA, Salin S, Moore R, Anturaniemi J,  Moore R, Hielm-Björkman A (2020) Identification of modifiable pre- and postnatal dietary and environmental exposures associated with owner-reported canine atopic dermatitis in Finland using a web-based questionnaire. PLOS ONE 15(5): e0225675. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0225675
  6. Morley PS, Strohmeyer RA, Tankson JD, et al. Evaluation of the association between feeding raw meat and Salmonella enterica infections at a Greyhound breeding facility. J Am Vet Med Assoc 2006;228(10):1524- 1532. Diarrhée de sevrage lié Raw food
  7. Vuori KA, Hemida M, Moore R, Salin S, Rosendahl S, Anturaniemi, Hielm-Björkman A (2023) The effect of puppyhood and adolescent diet on the incidence of chronic enteropathy in dogs later in life. Nature 13:1830 https://www.nature.com/articles/s41598-023-27866-z
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