> Alimentation du chaton

Laurence COLLIARD
Madeleine Vet
Paris

I- Introduction

Nourrir un chaton, c'est d’abord choisir l’aliment qui lui convient le mieux pour une croissance harmonieuse. Même si les différences de gabarit sont moins importantes que chez le chien, il convient tout de même de prendre soin à ne pas faire d’erreur nutritionnelle qui pourrait avoir des conséquences sur toute la vie du chat. A ce titre, la nutrition fait partie de la médecine préventive.

II- Jusqu’au sevrage

Avant 3 à 4 semaines de vie, l’amidon ne peut pas être digéré, il est donc dangereux d’en donner. Seul le lait maternisé, formulé pour chaton ou pour carnivores (pas de lait maternisé exclusivement pour chiot) est utilisable. Tout changement alimentaire (le sevrage en fait partie) doit être très progressif pour permettre l’adaptation des capacités digestives. A l’adoption, la conservation du régime mis en place par le foyer d’élevage doit être conservé pendant plusieurs semaines pour ne pas ajouter un stress digestif. Seule exception : le régime qui n’est pas équilibré.

III- Alimentation du chaton

Le chaton est un carnivore obligatoire (ou strict), ce qui implique que certains nutriments essentiels ne se trouvent à l’état naturel que dans les aliments d’origine animale. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne doit manger que de la viande : une souris dans son ensemble est un repas équilibré. Les régimes végétariens de même que la viande seule ne sont donc pas physiologiques.

Tout ce que mange le chaton (quels aliments, en quelles quantités) doit être consigné. A cela s’ajoute les modalités des repas et les règles d’hygiène et de conservation de l’aliment. Il faut ajouter tout ce que le chaton mâchonne à la maison. La majorité des plantes d’intérieur sont toxiques.

La ration doit être pesée pour être précise, d’autant plus que c’est un animal de petit format : une balance de cuisine à un coût acceptable et préparer la ration pour une journée ne prend pas beaucoup de temps. Il y aura alors juste à la répartir selon le nombre de repas.

Un travail d’écoute et de conseils est primordial à ce stade : les propriétaires ont beaucoup d’idées reçues provenant parfois de l’éleveur, et sûrement de l’entourage et d’internet. Ramener la conversation sur des faits scientifiques n’est pas toujours aisé. Une connaissance dépassionnée des différents types d’alimentation aidera les propriétaires à faire leur choix en conscience.

Le cas des chatons de grands formats : il est prudent d’utiliser, comme principe de précaution, ce qui est préconisé chez le chiot de grande race. Les maladies ostéoarticulaires sont sous estimées chez le chat. La croissance n’étant pas allométrique, il convient de faire grandir le chaton mince afin de ne pas alourdir le squelette. Ralentir la vitesse de croissance en évitant tout excès n’aura aucun impact sur la taille adulte de l’animal.

IV- Surveillance de l’état nutritionnel du chaton

La phase de croissance est courte chez le chaton, animal de petit format. Il est cependant conseillé de suivre la courbe de poids. Même si les courbes disponibles ne sont que des références, le suivi de la tendance donne beaucoup d’informations.

À cela s’ajoute l’apprentissage de la perception du score corporel, qui est aussi applicable chez le chaton et la surveillance étroite de l’apparition de la « poche ventrale ». Quand elle se développe, c’est un signe d’excès énergétique.

L’achat d’un pèse-bébé est à recommander, c’est le plus pratique, même si c’est un certain coût, et servira toute la vie du chat. Une pesée par semaine chez le jeune chaton puis bimensuelle est une bonne pratique. Demander aux propriétaires (ou leur rappeler) de communiquer les poids permet une surveillance nutritionnelle de la croissance et une bonne habitude pour la suite.

V- Adaptation de l’alimentation à la stérilisation et/ou au passage à l’âge adulte

En fin de croissance, les besoins énergétiques et nutritionnels diminuent progressivement. Si le chat commence à engraisser, il est conseillé de revoir son alimentation pour préparer la transition à l’âge adulte.

La stérilisation chez le chaton s’accompagne d’une augmentation rapide de la prise alimentaire et d’une diminution du besoin énergétique. Ces deux effets cumulés font de la stérilisation un risque majeur d’obésité. Il est donc préférable de changer l’aliment du chaton par un aliment de densité calorique moindre, pour conserver un volume acceptable de ration. L’introduction ou l’augmentation de la part d’aliments humides est aussi une solution. La ration doit toujours être compatible avec la croissance. Une pesée bimensuelle pendant 4 à 6 mois permet de corriger les tendances de variation de poids. La prévention du surpoids et de l’obésité est essentielle dans ce cas.

VI- Conclusion

L’ASV a un rôle primordial d’écoute et de conseils. L’alimentation occasionne souvent des débats passionnels qu’il faut replacer dans un contexte scientifique avec des arguments basés sur des faits. Il n’y a pas UN régime mais différentes solutions. Le tout est que le chaton puisse grandir harmonieusement afin de ne pas nuire à sa future vie d’adulte.

Pas de conflit d'intérêt déclaré.

> Alimentation du chiot

Laurence COLLIARD
Madeleine Vet
Paris

I- Introduction

Nourrir un chiot, c'est d’abord choisir l’aliment qui lui convient le mieux pour une croissance harmonieuse. Il n’y a qu’une seule chance de grandir et toute erreur nutritionnelle pourra avoir des conséquences sur toute la vie du chien. A ce titre, la nutrition fait partie de la médecine préventive.

II- Jusqu’au sevrage

Avant 3 à 4 semaines de vie, l’amidon ne peut pas être digéré, il est donc dangereux d’en donner. Seul le lait maternisé, formulé pour carnivores ou pour chiot, est utilisable. Tout changement alimentaire (le sevrage en fait partie) doit être très progressif pour permettre l’adaptation des capacités digestives. A l’adoption, la conservation du régime mis en place par le foyer d’élevage doit être conservé pendant quelques semaines pour ne pas ajouter un stress digestif. Seule exception : le régime déséquilibré.

III- Alimentation du chiot

Le chiot est un carnivore non obligatoire, ce qui veut dire qu’il est moins dépendant d’aliments d’origine animale. Cela ne veut pas dire non plus qu’il est physiologiquement végétarien.

Tout ce que mange le chiot (quels aliments, en quelles quantités) doit être consigné. À cela s’ajoute les modalités des repas et les règles d’hygiène et de conservation de l’aliment.

Un travail d’écoute et de conseils est primordial à ce stade : les propriétaires ont beaucoup d’idées reçue, parfois provenant de l’éleveur, et sûrement de l’entourage et d’internet. Ramener la conversation sur des faits scientifiques n’est pas toujours aisé. Une connaissance dépassionnée des différents types d’alimentation aidera les propriétaires à faire leur choix en conscience.

IV- Adaptation des recommandations selon le format du chiot

Les risques nutritionnels de croissance ne sont pas les mêmes selon le format du chiot. En effet, les chiots de petites races auront bien avancé leur croissance au sevrage. En revanche, la responsabilité de la croissance reposera sur les propriétaires pour les chiots de grandes races. Ainsi tout excès alimentaire prédisposera au surpoids et à l’obésité chez le jeune chien de petites races alors que les risques ostéoarticulaires seront les plus importants pour les chiens de grandes races.

La ration doit être pesée pour être précise : une balance de cuisine à un coût acceptable et préparer la ration pour une journée ne prend pas beaucoup de temps. Il y aura alors juste à la répartir selon le nombre de repas.

L’utilisation de récompenses doit être aussi raisonnée en fonction du format de la race et un équivalent calorique entre les friandises et les aliments habituels est une bonne base. Alerter sur les ingrédients potentiellement toxiques doit être systématique et rappeler que le chien n’est pas adapté à manger des sucres simples (l’être humain non plus d’ailleurs).

V- Surveillance de l’état nutritionnel du chiot

Préconiser le suivi de la courbe de poids, comme chez les enfants, est bien accepté chez les propriétaires. Même si les courbes disponibles ne sont que des références, le suivi de la tendance donne beaucoup d’informations.

À cela s’ajoute l’apprentissage de la perception du score corporel, qui est applicable chez le chiot. La croissance n’est pas allométrique et grossièrement il y a la croissance des os puis développement des muscles. Tout chiot doit donc grandir mince pour ne pas alourdir le squelette en formation.

Une pesée par semaine chez le jeune chiot puis bimensuelle est une bonne pratique. Proposer un lieu dédié pour la pesée à la clinique (grande balance et pèse-bébé), où le propriétaire peut venir faire la pesée quand il le souhaite, permet d’entretenir le contact et de surveiller la courbe de croissance et le statut nutritionnel du chiot.

VI- Adaptation de l’alimentation à la stérilisation et/ou au passage à l’âge adulte

En fin de croissance, les besoins énergétiques et nutritionnels diminuent progressivement. Le suivi du poids et de la courbe de croissance permet de le voir. Si le chiot commence à engraisser, il est conseillé de revoir son alimentation pour préparer la transition à l’âge adulte.

La stérilisation, par sa diminution du besoin énergétique, demande une adaptation de l’alimentation et une surveillance pendant 6 mois de la prise de poids du chiot devenu ou non adulte. La prévention du surpoids et de l’obésité est essentielle dans ce cas.

VII- Conclusion

L’ASV a un rôle primordial d’écoute et de conseils. L’alimentation occasionne souvent des débats passionnels qu’il faut replacer dans un contexte scientifique avec des arguments basés sur des faits. Il n’y a pas UN régime mais différentes solutions. Le tout est que le chiot puisse grandir harmonieusement afin de ne pas nuire à sa future vie d’adulte.

Pas de conflit d'intérêt déclaré.

> Halte aux idées reçues : les bons conseils

Claude PAOLINO
Clinique Vet Holosbios
Six-Fours Les Plages

I- Introduction

L’alimentation des carnivores domestiques est l'un des domaines pour lequel les ASV sont le plus mises à contribution par les propriétaires d’animaux.

Il y a souvent plusieurs gammes d’aliments à l'accueil et l’ASV doit connaître tous les produits mis à la vente pour apporter le meilleur conseil aux clients.

La nutrition est aussi une discipline où de nombreux propriétaires ont plusieurs sources d’informations avec malheureusement souvent des avis contradictoires.

La position de l’ASV n’est pas des plus faciles lorsqu’il faut corriger certaines contrevérités énoncées par le client.

Nous allons faire le point sur différents sujets couramment rencontrés, sans prétendre faire une liste exhaustive des questions posées, tant le sujet est vaste !

II- Le modèle naturel

Une erreur couramment commise pas les propriétaires d’animaux et de se référer au modèle naturel. Dans la nature, le chien ou le chat fait comme ça, ou comme ça… Or il existe de nombreuses points de divergence entre les chiens et les chats domestiques et le modèle naturel.

Le chien a été domestiqué bien plus tôt que ce que l’on pensait et il n’existe pas de modèle naturel pour le chien. Le chien et le loup ont un ancêtre en commun, mais le chien ne descend pas du loup (comme les humains et les singes). Des études génétiques récentes ont pu montrer que le chien est capable de digérer l’amidon (des glucides) à la différence du loup. Prendre le régime alimentaire du loup comme modèle pour le chien est une erreur.

Le chat lui est plus proche d’un modèle naturel, il est toutefois capable de consommer de petites quantités de glucides. 

Les races canines et félines sont une création humaine qui ne peuvent perdurer que par la volonté d’éviter les croisements interraciaux. De nombreuses races ne pourraient pas survivre en milieu naturel. Le mode de vie domestique doit donc s’adapter à la cohabitation entre espèces différentes.

III- Les protéines

Lors de la croissance, il convient de répondre à 2 besoins :

  1. nourrir l’animal à l’instant T ;
  2. lui permettre d’effectuer sa croissance : fabrication d’os, de muscles…

Les protéines interviennent dans ces 2 fonctions et l’apport alimentaire doit permettre de couvrir les besoins (supérieurs à ceux des adultes) ; les animaux de grand format ont des besoins supérieurs aux autres.

Les protéines sont constituées d’acides aminés dont certains peuvent être synthétisés et d’autres qui doivent être apportés quotidiennement dans la nourriture. Ces derniers sont appelés acides aminés essentiels ou indispensables. Plus une espèce a des besoins élevés en AAE plus elle est dépendante de l’apport nutritionnel. Les chats ont besoin de 11 AAE, le chien 10, l’humain 8.

Les sources de protéines peuvent être animales ou végétales. Les premières sont globalement plus riches en quantité de protéines et en qualité (apport des AAE). Pour le chat, le 11eme AAE est la taurine qui n’existe que dans les protéines animales.

La digestion des protéines s’accompagne d’une production de déchets qui devront être gérés par le foie et les reins. 

1 gramme de protéines apporte 4 kcal d’énergie (3,5 s’il s’agît d’un aliment industriel). 

IV- Les lipides

Ils sont constitués d’acides gras, avec des acides gras essentiels. On distingue des acides gras saturés (graines animale, huile de palme), des mono-insaturés (huile d’olive) et des poly-insaturés  (AGPI) (répartis en 2 familles : les omega-6 (n6) et les omega-3 (n3). Les AGE sont des AGPI : chez le chien ce sont LA, ALA (+ EPA et DHA pendant la croissance) et chez le chat : LA, ALA, AA, EPA et DHA. Un rapport de n6/n3 < 5 est à rechercher dans la ration.

En théorie, AA, EPA et DHA doivent pouvoir être synthétisés à partir de LA et ALA. En pratique, le chien comme l’humain est un mauvais transformateur, environ1%, et le chat n’y parvient pas. Il convient donc d’apporter ces AGE dans l’alimentation (AA dans la viande, EPA & DHA dans les huiles de poisson, le lait maternel, la cervelle…)

Lors de la croissance, l’apport de DHA est fondamental : il entre dans la composition et le fonctionnement du cerveau. C’est grâce à lui, que les performances cérébrales peuvent être optimales (démontré chez l'homme et dans de nombreuses espèces). La vitesse de croissance des carnivores les expose à des carences graves s’ils ne consomment pas ces AGE quotidiennement.

1 gramme de lipides apporte 9 kcal d’énergie (8,5 s’il s’agît d’un aliment industriel).  

V- Les glucides

Ils peuvent se diviser en 2 groupes : glucides énergétiques (ENA - sucres et amidon)  et fibres (solubles et insolubles). 

Lors de la croissance, l’activité enzymatique qui permet de digérer l’amidon se met en place progressivement, à partir de 2 mois. Il convient de ne pas donner d’excès d’amidon à cet âge.

Les fibres ne sont pas digérées et jouent un rôle dans le transit et la santé du tube digestif. Les fibres solubles retiennent l’eau dans les selles, jouant ainsi sur la consistance, et fournissent des acides gras volatils qui contribuent à la bonne santé du colon. Les fibres insolubles stimulent le transit, augmentent le volume des selles et nettoient les parois du colon. Dans une ration classique les fibres insolubles représentent 75% et les fibres solubles 25%.

Pour fabriquer des croquettes, il faut un minimum de 15% de glucides. 

1 gramme d’ENA apporte 4 kcal d’énergie (3,5 s’il s’agît d’un aliment industriel). 

VI- Les minéraux : calcium et phosphore

Ces deux minéraux fonctionnent de façon liée. Ils sont présents dans l’ensemble du squelette. Le calcium a un rôle très important sur les fonctions musculaire, cardiaque et nerveuse. Le phosphore intervient dans le métabolisme énergétique (ATP), entre autres. Le ratio Ca/P de la ration doit être compris entre 1 et 2.

Une ration viande+riz+légumes comme on le voit souvent n’est pas équilibrée. Il manque du calcium (aucun des ingrédients n’en apporte), il y a un excès de phosphore (la viande apporte 20 fois plus de P que de Ca). Dans ce cas, le chiot ou le chaton, puisera le calcium nécessaire dans ses réserves : les os. Ceux-ci seront à terme fragilisés et des fractures spontanées pourront se produire sur le long terme.

Un excès de calcium Ca/P >2 peut-être néfaste avec des dépôts calciques erratiques pouvant engendrer différents troubles. 

Donner du calcium pour faire dresser les oreilles des chiots est inutile : il n’y a pas d’os dans les oreilles !

Il faut noter que dans la ration viande+riz+légumes, outre le manque de calcium, il y a aussi un manque d’acides gras. (cf. Les lipides)

VII- Les vitamines

Il existe 2 grands groupes : les liposolubles (A-D-E-K) apportées par les huiles et les hydrosolubles (B1 à B9) que l’on trouve dans les fruits, légumes, levure de bière…) et B12, de source animale.

Pour les vitamines A & D, il existe une forme végétale et une forme animale. Cette dernière est la mieux utilisée par le chien et obligatoire chez le chat.

Dans le cas de régimes végétariens, l’apport des vitamines A, D, B12 peut poser problème. Ce type de régime n’est possible que chez les chiens de petit format, non stériisés et après calcul précis de la ration.

Attention à ne pas confondre végétarien, végétalien et vegan. Les premiers ne mangent pas de viande ou de poisson mais acceptent les produits qui sont issus d'animaux (œufs, fromage, lait…) à la différence des végétaliens. Les vegans sont des végétaliens qui, en plus, refusent tous les produits d'origine animale : laine, cuir…

VIII- L’eau

Les besoins sont globalement égaux aux besoins caloriques soit environ 60ml/kg chez le chien et 50ml/kg pour le chat. Ce dernier peut avoir du mal à boire cette quantité lors d’alimentation exclusive avec des croquettes et augmenter ainsi le risque de calculs urinaires. La bi-nutrition, sec + humide, est à favoriser. 

IX- Les besoins énergétiques

L’énergie ne peut être apportée que par les protéines, les glucides et les lipides.

Les besoins dépendent de plusieurs facteurs : race, statut physiologique (stérilisation, croissance…), de l’activité, de l’état de santé, du milieu de vie.

Il existe un grand risque de prise de poids juvénile. Le développement du tissu adipeux chez le jeune aura des conséquences toute la vie de l’animal.

Cette notion est à considérer très tôt dans la vie de l'animal. 

1. Le nombre de repas

Dans un mode de vie domestique, il faut tenir compte du contexte de vie, du format du chien… Pour les chiens en croissance le schéma suivant peut être proposé :  4 repas jusqu’à 4 mois - 3 repas de 4 à 6 mois et 2 repas ensuite. Il est conseillé de proposer des repas en temps limité (environ 15mn) pour plusieurs raisons : meilleure digestion du bol alimentaire et régularisation du transit, gestion de l’accès à la nourriture dans la cadre de l’organisation du groupe social.

Jeûne hebdomadaire : sa mise en place ne répond à aucune donnée scientifique. 

2. Les différents régimes alimentaires utilisés, quelques notions

a) Industriels

Les croquettes et les boîtes de pâtée ou les sachets sont les formes les plus courantes.

  • Croquettes : les croquettes sont des aliment secs (moins de 14% d’humidité), elles représentent la partie sèche d’une ration. L’animal devra donc boire la quantité d’eau manquante pour parvenir à une ration plus proche de ce que connait son propriétaire. La valeur énergétique des croquettes est très élevée (environ 400 kcal/100g) ;
  • Le chien (et plus difficilement le chat) doit boire 300 ml d’eau pour 100g de croquettes absorbées. Il n’est pas toujours facile d’expliquer ces notions au propriétaire, avec pour conséquence de penser que le volume de la ration de croquettes est insuffisant. Il aura tendance à augmenter la quantité conseillée et favoriser une prise de poids juvénile non souhaitable ;
  • Boîtes : une ration de pâtée ou une ration ménagère se situe autour des 100kcal/100g (1kcal/g) ;
  • Croquettes + boîtes. 

 b) Ménager

  • Ration “amateur” réalisée sans contrôle vétérinaire : «viande+riz/pâtes+légumes » ;
  • ration ménagère équilibrée : viande+riz/pâtes+légumes/minéraux+vitamines+AGE. 

c) Mixte

Industriel + ménager : difficile à équilibrer sans avis vétérinaire

d) Autres régimes

  • BARF : régimes hyperprotéiques avec de morceaux de viande, d’os, de fruits : nombreux régimes déséquilibrés + risque notable pour le chien et pour l’humain qui prépare la ration ;
  • Insectes : nouvelle source de protéines (manque d’études, utilisation des larves seules, difficulté de création des chaînes de fabrication, impact écologique ?
  • Sans gluten : Souvent confondu avec le « sans céréales ». Sans céréales signifie sans gluten mais sans gluten ne signifie pas sans céréales. Le gluten est une protéine issue du seigle, de l’avoine , du blé, de l’orge et du triticale ;
  • Sans céréales :  sans aucune céréale (celles-ci-dessus + riz, maïs…). Pas d’étude scientifique étayant un bienfait d’éviter des céréales ;
  • Bio : difficultés d’approvisionnement en matières premières, bio ne veut pas dire équilibré. Il vaut mieux "équilibré non bio" que "bio non équilibré".
Pas de conflit d'intérêt déclaré.